10 DC COINS offerts pour toute création de compte (soit 10 €/CHF de remise sur votre première commande) - LIVRAISON OFFERTE DÈS 50 CHF /75 €
Comment cultiver du CBD ?
Vous voulez savoir comment cultiver du CBD ? Vous êtes au bon endroit !
La culture de CBD est réalisable en intérieur ou en extérieur. Les méthodes de culture varient en fonction de l’environnement ainsi que des conditions de culture. Chanvre DC est spécialisé dans la culture de cannabis à dominante CBD depuis 2017. Récompensé plusieurs fois pour la qualité de ses productions (CannaSwissCup, Platinum Cup), Chanvre DC vous prodigue ici ses conseils pour cultiver votre cannabis à la maison dans des conditions optimales.
1. Comment la plante de cannabis CBD fonctionne-t-elle ?
a. Une plante photopériodique
Le cannabis CBD est une plante photopériodique. C’est-à-dire qu’elle grandit et fleurit au rythme de la durée du jour et de la nuit, sur une période journalière. Quand une plante reçoit de 16 à 24h de lumière par jour, elle est en cycle de croissance. Elle grandit, fabrique de nouvelles feuilles et développe ses branches secondaires.
Lorsque notre plante est exposée à 12h de nuit en continu, elle passe en cycle de floraison. Les deux premières semaines, lors de la période de “stretch”, elle peut doubler voire tripler de taille selon sa génétique. À partir de la troisième semaine avec 12h de nuit, la plante de cannabis commence à concentrer son énergie sur la production de fleurs, de cannabinoïdes et de terpènes et ce, jusqu’à la fin du cycle de floraison (8 à 14 semaines selon les variétés).
La taille de la plante au moment du passage en floraison est directement liée au rendement : on ne peut pas faire 1kg de fleurs sur un pied de 10cm de haut.
b. Le cas particulier des « automatiques »
Certaines variétés de cannabis dérogent à cette règle : les “automatiques”. Si vous plantez des graines “classiques” et que vous lui prodiguez 18h de lumière par jour pendant 10 ans, elles ne fleuriront pas pendant 10 ans. Les automatiques sont, quant à elles, programmées pour fleurir au bout d’un certain temps (1 à 3 mois), indépendamment du cycle lumineux. Une variété de cannabis CBD automatique peut déclencher sa floraison avec 18h de lumière par jour.
c. Le choix de Chanvre DC
Chez Chanvre DC, nous travaillons uniquement avec des variétés “classiques”, en raison du manque de stabilité dans les variétés automatiques (différences notables entre plusieurs plantes d’une même variété).
2. Graine ou bouture ?
a. Les graines de cannabis CBD
La plupart du temps, les cultivateurs à échelle personnelle utilisent des graines pour cultiver du cannabis CBD. Faciles à stocker et à faire germer, les graines sont le point de départ de n’importe quelle culture. Mais souvent, elles ne sont pas complètement homogènes (différences notables d’une plante à l’autre, même sur une seule variété), ce qui rend la qualité finale du lot assez aléatoire.
b. Les boutures
Une bouture, c’est un clone. Par exemple, vous faites germer 10 graines, et vous les bouturez avant de passer en floraison. Il existe donc 1 copie conforme de chaque plante, que vous gardez en cycle de croissance, 18h de lumière / jour. Une fois la floraison terminée, vous vous rendez compte que la numéro 8 a une meilleure odeur et produit plus que ses soeurs. Vous décidez donc de jeter toutes les copies, sauf le numéro 8. Vous pourrez ensuite la cloner indéfiniement, et atteindre un meilleur niveau d’homogéinité dans votre prochaine floraison, avec beaucoup moins de hasard quant à la qualité finale du lot.
Pour toutes ces raisons, le bouturage est une méthode très utilisée par les producteurs professionnels : c’est d’ailleurs notre spécialité chez Chanve DC, avant même de vendre des fleurs ou du hash !
3. Les différents types de culture du CBD
a. Extérieur (outdoor)
Cultiver du cannabis CBD en extérieur est la méthode la plus traditionnelle et la moins coûteuse. La plante profite pleinement de la lumière naturelle et des arrosages à l’eau de pluie. Qui dit extérieur dit espace, qui dit espace dit grandes plantes. Quand elles sont plantées en pleine terre et que leurs racines ne sont pas limitées à la taille d’un pot, les plantes de cannabis CBD peuvent facilement atteindre les 2 mètres de haut. De tels végétaux demandent en général de l’entretien, qui devient vite chronophage lorsqu’on cultive à échelle industrielle.
Dans notre hémisphère, la plupart des variétés de cannabis CBD déclenchent la floraison entre le 15 et le 30 août.
b. Serre “Tunnel” (greenhouse)
De simples bâches transparentes ou translucides qui protègent les plants de cannabis CBD des intempéries (pluie, orage, vent, …). Si la saison est un peu pluvieuse, les résultats seront meilleurs sous serre qu’en extérieur (plein champ). Il faut cependant veiller à garder une bonne circulation d’air et éviter les poches d’humidités, car les pestes et les parasites se propagent plus rapidement.
c. Serre “hybride” (greenhouse hybride)
Comme son nom l’indique, la serre “hybride” est un mélange entre une serre classique (tunnel) et une culture d’intérieur (avec lampes et contrôle total du climat). Ce système permet de conserver les avantages d’une culture indoor, tels que le contrôle de la période de jour et de nuit et du climat, tout en bénéficiant au maximum de la lumière naturelle pour la production de fleurs CBD.
Chez Chanvre DC, nous avons également des occultants, qui nous permettent de déclencher une floraison à n’importe quel moment de l’année. Grâce à cet équipement, nous sommes en mesure de vous proposer des fleurs “sungrown” fraîches tout au long de l’année, plutôt qu’une seule fois au moment du cycle de floraison naturel.
d. Intérieur (indoor)
Longtemps plébiscitée pour sa discrétion et sa qualité, la culture en intérieur est une méthode de culture relativement moderne. Les plants de cannabis CBD sont placés sous des lampes, avec renouvellement d’air et ventilation artificielle.
La culture en indoor est souvent décrite comme les conditions les plus parfaites pour faire pousser n’importe quelle variété. Avec des conditions stables et avec le moins de perturbations possibles, les variétés de cannabis CBD sont censées donner le meilleur d’elles-mêmes. Ceci dit, certaines variétés fonctionnent mieux en extérieur que sous des lampes !
4. Quels engrais utiliser pour le cannabis CBD ?
Les plantes de cannabis CBD ont principalement besoin de 3 éléments pour se développer correctement : l’azote (N), le phosphore (P) et le potassium (K). Sur les étiquettes des engrais du commerce, on peut trouver les dosages sous forme N-P-K (par exemple 6-2-1 correspondrait à un engrais de croissance concentré en azote).
Il y a 2 grandes catégories d’engrais : le minéral et l’organique. Nous aimons imager leurs différences telles que :
“L’engrais minéral, c’est comme si on nourrissait un humain par intraveineuse. »
« L’engrais organique, c’est comme si ce même humain cultivait son propre jardin et se nourrissait en récoltant le fruit de son travail”.
a. Les engrais minéraux
Les engrais minéraux sont plus faciles à doser, sont assimilés plus rapidement et promettent de meilleurs rendements, spécialement pour les cultivateurs amateurs. Une erreur de dosage arrive et se corrige rapidement, et les engrais (principalement sous forme liquide) sont facilement diluables dans l’eau. Le tout, c’est de bien rincer au moins 2 semaines avant la récolte pour éviter au maximum les résidus de métaux lourds (qui n’existent pas en organique). De plus, le chanvre de manière générale (CBD comme autres) a une tendance naturelle à stocker les métaux lourds. C’est d’ailleurs pour cette raison que des pieds ont été cultivés aux alentours de Tchernobyl, dans l’idée de dépolluer les sols.
b. Les engrais organiques
Cependant, nous préférons l’approche organique. C’est la plante qui va effectuer le travail d’aller chercher les nutriments dont elle a besoin et surtout quand elle en a besoin. De manière générale, ces nutriments ne sont pas directement disponibles pour la plante. Il doit y avoir un travail de la part du sol et de la faune microbienne pour les rendre prêts à être “consommés” par nos pieds de cannabis CBD.
Les fleurs sont certes un peu moins denses, les cultures un peu moins rentables, mais la qualité du profil terpénique en vaut bien le coup. Les plantes encaissent plus facilement une erreur de dosage d’engrais organique, mais les carences sont plus longues à corriger. Aucun problème de métaux lourds, ce qui nous permet de garantir des fleurs propres à la consommation.
5. Comment récolter le cannabis ?
a. Le bon timing
Le temps de floraison exact dépend de chaque variété, mais il oscille généralement entre 6 (une indica précoce) et 14 (zamal réunionnais, sativa) semaines de floraison. Connaître sa variété est donc essentiel pour connaître le bon timing de récolte.
Ce que vous devez observer par-dessus tout, c’est la couleur des trichomes (ces petites sphères de résines qui contiennent le CBD, le THC, les terpènes, …). Ils ont 3 stades, du plus juvénile au plus mature : transparents, laiteux et ambrés. Certains growers sont très regardants sur la proportion de chaque stade de maturation. Cette approche fait sens dans le THC. Concernant le CBD, spécialement si vous avez une obligation de 0,3% THC maximum, nous vous conseillons de couper avant que les trichomes deviennent ambrés, avec un maximum de transparents et quelques laiteux. Certaines variétés de CBD volontairement poussées à un peu plus de maturité atteindrons des taux de THC plus proches des 1%.
b. Effeuillage : humide ou à sec ?
Chaque méthode a son lot de puristes. Chez Chanvre DC, nous effeuillons à frais en raison de notre petite surface de séchage qui peut vite amener une humidité excessive. Retirer un maximum de feuilles sans toucher aux fleurs nous permet d’assurer un meilleur séchage. Une fois bien sèches, nous les retouchons à la main pour peaufiner les détails.
Avec un séchoir dernier cri, certains cultivateurs peuvent se permettre de faire sécher la plante avec les feuilles, puis effeuiller le tout quand elles sont bien sèches.
À frais, on perd toujours un peu de résine fraîche. Cela est dû au frottement des lames contre les buds. A sec, les manipulations et les chocs peuvent faire tomber de la résine à présent sèche. Si vos conditions de séchage ne sont pas parfaites, nous recommandons de tailler un maximum de feuilles à frais. Gardez toujours à l’esprit que moins vous touchez les buds, meilleur sera le résultat.
c. Le séchage
Bien que certains cultivateurs laissent leurs pieds se dessécher en plein soleil, nous vous recommandons fortement une obscurité totale lorsque vous séchez vos fleurs de cannabis CBD. La lumière et la chaleur oxydent les fleurs. Cela altère les taux de CBD, de THC et le profil terpénique. Il en résulte très souvent une baisse significative de qualité.
Vous pouvez pendre la tête vers le bas les branches ou les plantes. Il est aussi possible de les étaler sur des filets de séchage superposés. La légende qui dit que cette méthode permettrait d’avoir plus de cannabinoïdes dans les fleurs est fausse. Nous les pendons tête vers le bas pour des raisons de simplicité. Les buds sont surtout mieux préservées plutôt qu’étalées sur une quelconque surface.
En termes d’humidité, si vous arrivez à rester entre 50 et 60 % c’est parfait. Trop humide ça ne sèche pas, trop sec ça sèche trop vite et c’est moins bon. En termes de température, veillez à rester entre 16 et 20 degrés Celsius.
Selon vos conditions de séchage, vos fleurs peuvent être prêtes en une comme en 3 semaines. Cette durée est directement impactée par la température, l’humidité et la structure des buds. Plus elles sont compactes, plus c’est long.
Conclusion
Réussir une culture, c’est assumer une série de choix dans le processus. Votre rendu final dépend de l’environnement de culture, des variétés, des engrais, de la manucure et du séchage, voire l’affinage. Plus vous cultiverez, plus le choix et l’application de vos méthodes seront affinés. Alors ne vous inquiétez pas si votre première ou deuxième récolte ne matche pas vos attentes 🙂
Article très intéressant pour ceux qui souhaitent se lancer dans la culture du CBD ! C’est top d’avoir un guide détaillé qui explique chaque étape, du choix des graines à la récolte et au séchage. La distinction entre culture indoor et outdoor est bien expliquée, et c’est vrai que les conditions varient beaucoup en fonction de l’environnement. Un point sur les réglementations locales aurait aussi été utile, mais dans l’ensemble, c’est un super guide pour bien débuter. Merci pour ces infos claires et pratiques
Merci pour cette analyse Aurore ! Je vous invite à nous appeler si vous souhaitez en savoir plus sur « les réglementations locales ». Nous serons ravis d’en discuter avec vous !